Concours-Internet transnational «Maya». Vidéos, photos, affiches, dessins contre la toxicomanie et l'alcoolisme

  • 26.02.2013     14:52     163 ͤ jour     Lyudmila

    Jusqu'à ce que la mort nous sépare

    Il est difficile d'être seule si tu vives parmi les criminels. Si la vie est liée à la drogue, ça sera l'enfer. Chacun essaie de te tromper et de t`avoir. Combien de fois on prenait mon argent pour l'opium et ensuite ils se sont perdus de vue... Ils me laissaient toute malade et sans argent. Pour acheter de la drogue il faut savoir des lieux. Si on te connaît pas, on te donnera pas et le sevrage fait prendre un risque. Tu ne crois pas mais tu donnes de l'argent et attends. Mais c`est presque toujours en vain. En ce moment tu éprouves un état terrible. Tu ne peux rien faire.

    Il y avait des moments quand j`avais de l'argent, j`étais malade, mais je ne pouvais rien prendre. C'était un bon argument pour épouser Alexandre. Nous avons commencé à vivre ensemble, ayant rencontré seulement 3 fois.


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  • 16.02.2013     10:44     154 ͤ jour     Lyudmila

    Tout se termine

    J'ai eu mon premier homme, mon amoureux, mais ma vie n'a pas changé. Il évitait les rencontres avec moi pendant deux mois, il pensait que je voulais l`épouser. Ensuite, il s`est calmé, il venait plus souvent, mais je savais qu'il avait encore des copines. Moi, je n'ai rien réclamé. Je l`attendais toujours. Il pouvait venir la nuit et je le suivais sans rien demander. J`avais des problèmes à cause de lui. Ma maman a vu que j'étais amoureuse, mais elle n'a pas pu accepter.

    Cela faisait une année et demi. Il a fini ses études à l'institut et ses parents lui ont trouvé une fiancée. Il était azerbaïdjanais et je savais depuis le premier jour que ses parents ne lui permettraient jamais se marier avec moi. En ce qui concernait le mariage, c`était les parents qui décidaient. Quand c`était décidé avec son mariage, je lui ai donné à lire mes lettres.


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  • 04.02.2013     11:52     142 ͤ jour     Lyudmila

    Premier amour

    L'amour. Il est très différent... Mon premier amour était étrange. Je suis tombée amoureuse, tout à coup, même si je l'avait vu avant, il était un frère aîné de mon camarade de classe. C`était les derniers jours du printemps, la préparation aux examens d'entrée a commencé. Je n'avais pas peur. J'étais prête et je me réjouissais comme un enfant de l`attente de la vie adulte. Je me reposais.
    Nous nous sommes rencontrés par hasard dans le bus. Il a proposé d`aller jusqu'à la fin de l'itinéraire et de rentrer à pied. Il faisait beau et j'ai accepté. Nous nous promenions pendant longtemps, nous parlions de rien.

    Après, il allait chez lui, et moi, j`étais très heureuse.


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  • 24.01.2013     14:24     131 ͤ jour     Lyudmila

    Je suis encore là

    Je me suis souvent demandée quelles sont les moeurs dans la prison pour les femmes et comment elles y vivent. Dans les prisons pour les hommes tout est simple et clair: il existe des règles tacites que tout le monde se conforme. Sinon, tu ne peux pas survivre. C`est autrement dans la prison pour les femmes, c`est chacun pour soi. Il n'y a pas de règles et de notions. Il n`y a pas de celles qui sont très estimables ou au contraire dégradées, pas d`autorités. Le principal contingent féminin n'a aucun rapport avec la criminalité en dehors de la prison.


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  • 06.12.2012     16:53     86 ͤ jour     Lyudmila

    Imprévoyance du Ministère de la Santé.

    Parfois tu as le désir écrire, aujourd’hui je ne sais pas quoi dire. Quand même les états physiques et mentaux sont liés fortement.

    Il y a 20 jours que j’avais la température élevéé 38-39, les douleurs persistantes sur le dos et le ventre. Je suis patiente, d’habitude je ne mets pas au lit quand je suis malade, mais je me suis tellement fatiguée d'être malade… Je ne veux pas avoir autre chose qu'un état de santé normal. Et, ce qui est le plus regrettant, c'est une durée prolongée de maladie par la fautes des médecins.

    Il ya quelques mois, j'ai été hospitalisée avec l'empoisonnement, comme il s'est avéré par la suite, par mégarde. La vraie raison de la température et de la douleur était candidose. Ils m’ont préscrit le traitement incorrect. Pendant 4 mois la maladie s'aggravait 3 fois, maintenant quatrième, et chaque fois me prescrivaient la dose incorrecte du fluconazole – en fait à 5 fois moins qu'il faut.


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  • 03.12.2012     16:33     83 ͤ jour     Lyudmila

    Fin heureuse

    Les toxicomanes sont différents. Vous connaissez déjà des personnages négatifs de mes récits, mais j'ai des exemples quand la personne ayant passé par tout, a pu se lever et commencer la vie normale. Tels cas ils ne sont pas beaucoup mais ils existent.

    Pendant le programme de méthadone j'ai rencontré une femme qui s’appelait Lilya. Elle était d’une famille malheureuse. Le père les a abandonné, et la mère a commencé utiliser d’alchool. En fait elle était élevée par sa voisine, l'amie de sa mère, et elle vivait dans deux maisons. Ensuite sa mère est morte, et Lilya a commencé se débrouiller comme elle pouvait pour survivre. À 14 ans elle faisait déjà de l'argent, en allant «sur les plans» – les champs pour la collecte du chanvre.

    Lilya était très belle, et qund elle avait 16 ans elle était prise en mariage par la personne beaucoup plus âgé qu'elle, mais elle vivait non longtemps avec lui. De la prison est venu le voisin, qui est tombé amoureux à cette belle femme...


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  • 30.11.2012     13:57     80 ͤ jour     Lyudmila

    Stigma

    Demain c’est la Journée Internationale de lutte contre le SIDA. Je préparais le rapport au travail pour le sujet de stigma et discrimination, et je me rappelais quelles difficultés je devais éprouver à cause de cela. Je comprends mon fils qu’il a honte de dire à quelqu'un que je suis malade. La société comprendra dans plusieures d'années que le SIDA - c'est juste une histoire d'horreur, qui est nécessaire pour ceux qui font de cela beaucoup d’argents, et les médias sont souvent les y aident.

    En fait, qu'est-ce que c'est le SIDA ? Il s'agit d’une maladie ordinaire chronique. Il ya aussi les maladies plus terrible. Juste l’immunité est plus faible, quand n'importe quelle maladie passe pour la personne VIH infectée plus difficile et plus longtemps, que les autres. À nous, les gens vivant avec le VIH , il est dangereux de se trouver à côté de ceux qui est malade de n'importe quelles maladies infectieuses ou de rhume. Il nous est dangereux d’utiliser avec eux la même vaisselle, des serviettes ou du linge communs, ainsi que les moyens de l'hygiène. Si une personne saine ne sent rien, la personne infectée par le VIH tombera malade. Et le VIH ne se transmet que par le sang ou par contact sexuel. Maintenant la question qui et pour qui présente le danger?


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  • 26.11.2012     21:49     76 ͤ jour     Lyudmila

    À la boue par le visage

    Dans notre quartier vivait un toxicomane qui s’appelait Isa. Le caucasien bien soigné dès le début, il n’avait jamais besoin de quelque chose. Son père était très riche. Pendant l’URSSВ il avait le capital environ un demi-million de roubles. À ce temps là, c’était une somme fabuleuse.

    Dans la famille Isa était le fils aîné, et son père le gâtait beaucoup. Quand il avait 18 ans il a déjà changé trois voitures. Il a cessé de faire ses études à l'Institut. Il ne se refuse rien. Il ne savait pas de la notion «il n’y a pas». Il se conduisait comme un roitelet, se comportait altièrement, exigait le respect pour soi-même et le percevait comme quelque chose ordinaire. Il était incapable de gagner de l’argent. Son père le délivrait de la prison et traitait plusieurs fois de la toxicomanie, mais tous était inutile.

    Quand il avait 30 ans, les argents sont dévalorisés, et son père a perdu sa fortune.


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  • 23.11.2012     13:47     73 ͤ jour     Lyudmila

    Svetlana et l'éphédrine

    Dans ma vie se passaient beaucoup de gens. La plupart d'eux n'ont laissé aucune trace, mais il y avaient les destins qui sont restés dans ma mémoire. Récemment je me suis rappelée une femme. Elle s'appelait Svetlana, elle était l'exemple d’une toxicomane, qui vendra pour la dose la mère natale et les enfants.

    Il existe une catégorie de toxicomanes qui n'ont jamais assez d'argent pour «la dose», et ils doivent se piquer, quoi que ce soit, par les drogues les plus dures chimiques, en cas de manque ils sont prêts à tous pour se piquer. Je n'arrive toujours pas à comprendre que les influence. Probablement, en nature ils étaient les mêmes, avant de commencement de l’utilisation de drogues, et les drogues ont révélé simplement leurs côtés sombres qui sont été cachées à l'intérieur.

    À la fin des années 80 dans la ville est apparue l’éphédrine. Beaucoup de personnes se passionnaient pour cette drogue, pour les consommateurs de l’éphédrine, il suffit d’utiliser seulement 3 ou 4 mois pour aller vers le bas, comme on dit, le sol.


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  • 21.11.2012     15:36     71 ͤ jour     Edik

    Je n'ai plus rien à dire

    Ça fait déjà trois semaine que je reste à la maison il n’y a pas d’envie de sortir. J’ai une apathie. Je ne sais plus, qu’est-ce que je veux de la vie. Je n'ai pas de buts, les plans et les espoirs. Je me suis habitué de vivre dans le présent, mais cela ne me réjouit pas aujourd’hui.

    Les problèmes sont jetés tous ensemble. Il n’y a pas d’argent. La voiture louée est cassée, il faut payer pour la voiture, mais je ne peux pas travailler sans elle. La mère aussi se plaignait hier qu'elle n’a pas assez d’argent. Elle est malade de nouveau, mais nous n’avons pas de moyens pour acheter les médicaments. La semaine passée, la maîtresse de la maison, où nous vivons actuellement, voulait nous bouter dehors. Nous avons ramassé à grand- peine ces argents pour le loyer, à seule fin de ne pas rester dans la rue de nouveau.

    Presque trois mois je suis ce blog, je parle de moi-même par les choses que je ne m’habituais pas à partager. Ils disent, que c'est mieux pour moi, cela m'aidera à m'intégrer dans la société, mais je ne pense pas comme ça.


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